CRISE FINANCIERE DES PAYS RICHES

Publié le par EDITIONS NAIRE FRANCE

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                  Point de vue :

                   Le crépuscule des plus « Grands ». Qui l'aurait cru ?

           D.L. NAIRE

 

 

 


Braves peuples démunis des tiers mondes, noyés ou émergeant, ce premier semestre aura brillé de révélations incroyables il y a seulement quelques mois ou années, à propos de l'état de l'économie des pays riches. Les « riches » ne sont et ne seraient pas ou plus ce que l'on nous a toujours laissé croire et admettre ! Pourquoi ne nous en sommes jamais douté un seul instant ? Pourquoi pardi ?!


Braves habitants des pays démunis, écoutez-moi ça oh o. Les plus « grands » pays comptés parmi les plus riches, proclamés comme le modèle des modèles, le miroir de nos demains de nations développées, ne sont pas, loin s'en faut, à l’abri des conjonctures difficiles et encore moins, de la « faillite » soudaine de leurs économies pourtant hautement surveillées. Incroyable !


Le second semestre de cette surprenante année 2011 s'est ouvert sur un arrière goût de « pisse ». Une infamie dont se seraient bien passés les «Maîtres» du monde moderne ! Mais oui, bien sûr, le ridicule n'aura, pour une fois encore, jamais été aussi indulgent avec ceux qui se sont auto-proclamés puissants parmi les puissants,

Vous entendez  ça les gars ? Mais le plus incroyable est que la plupart de ceux-ci sont aussi les plus endettés et les plus vulnérables de la planète ! Vous entendez ça ? Est-ce vraiment possible d'être riche et puissant sans nécessairement disposer en propre de l'argent pour financer et attester de la « grandeur prétendue» ?

Ici l'économie réelle vient rappeler, fermement et non sans ironie, que les indicateurs macro-économiques ne sont , tristement et finalement, que l'arbre "éclatant de verdures" qui cache la forêt.


Ô pauvres, ce n'est pas fini la surprise. A considérer, en effet, l'ensemble de tous vos endettements, les correcteurs de la « cotation » des États ne devraient, en faits, ne pas hésiter à décerner, à chacun de vous, un prix de bonne conduite mérité.  Les très recherchés « trois A » ! Alléluia.


Eh oui, c'est le cadeau que les économistes triés parmi les plus vertueux vous ont généreusement « offert » au début de ce deuxième semestre d'une année qui n'a pas encore finie de nous surprendre. Mais non, pauvres de pauvres, le désenchantement arrive désormais plus vite que d'ordinaire. L’endettement d'une nation, fut-il asphyxiant et confiscatoire de l'avenir de ses enfants, présents ou à venir, est désormais le privilège des seules contrées Riches de la planète Terre. Cette planète divisée en pays riches, émergents et pauvres. Aïe. Même que sous ces derniers, il en existerait d'autres non encore classés. Qu'est-ce que c'est qu'une pandémie qui est tout sauf contagieuse ?

Eh oui, les gars, la richesse et la puissance riment poétiquement avec le surendettement sans limites et sans égards pour les demains de nos enfants !


Est-ce exagéré que de soutenir une telle affirmation ?


Après la Grèce en tête, la liste des pays d'Europe en instance de « faillite » n'est qu'à peine ouverte. D'autres pays, et non des moindres courent un sérieux risque d'y figurer : l'Italie, l'Espagne, le Portugal et et, non me dis-je, la, la...non impensable. Ô ma France admirée !


Tandis que je me laissais aller à mes doutes de français toujours désabusé depuis ma Révolution, une autre annonce vint m'assommer et me sortir soudainement de mes naïvetés rendues coupables malgré moi. Le Grand des grands, Mâa, écoutes-moi bien Mâa1 : les États-Unis de notre Barak Obama 1er sont, eux aussi, passés à un doigt de la « FALLITE ». Tu entends Mâa ?! Nos modèles ont explosé en mille morceaux de cauchemars longtemps tus et ignorés non sans pourquoi.


       Après les fortes , et non moins inquiétantes récessions de 2009, voici que voilà de nouveau, une nouvelle crise des dettes souveraines vient frapper de plein fouet, ici et là, toutes les places financières en dégringolade à vue et, pire, sans parachute conséquent pour en amortir les chocs. Plus graves, toutes les tentatives, notamment européennes, de rachat de ces dettes privées ont produit, contre toute attente, les effets contraires. Les divers appels aux solidarités des illustres victimes se dotant de dispositifs de secours d'urgence n'ont, malheureusement, pas pu avoir raison de ce tsunami financier face à « l'énorme crise de confiance »qui, depuis deux ans déjà, affectent sans égards les plus grandes salles des marchés les plus côtés de la planète. Les États se sont ainsi retrouvés avec une autre dette publique qu'ils n'avaient pas, loin s'en faut, « directement contracté »2.


        Ah Mâa woo, comment te l'expliquer même si cela ne changera point ta condition de pauvre Mère des pauvres ?

        Comment oserai-je t'appendre à toi, Ô Mère d'astreintes décriées sans la moindre condamnation, qu'un riche peut être plus endetté que son misérable et insolvable emprunteur ?


        Ou trouver les mots justes pour te faire comprendre que moins on est endetté, misérable on vivra et vis versa ?

        Ne pleure point Mâa, on vivra ce que demain voudra bien nous concéder. Est-ce juste tout cela ?

        Pauvres dans un environnement riche de toutes les ressources.

        Riches sous des dettes que jamais l'on ne pourra solder.

        Trouves-moi l'erreur Mâa. Trouves même si cela ne te sauvera pas de ton terrible destin déjà écrit.


        Qu'à cela ne tienne. La pauvreté a quelque chose de consolant : elle laisse au moins dormir ses victimes à la différence du riche endetté jusqu'au cou qui tremble à la première tempête financière annoncée. Inchallah...


        J'ai dit Mâa, Mère des tiers États et tiers-mondes réunis.

Paroles d'un de tes fils égaré à vouloir trop cherché !



Dieudonné L. NAIRE,

1 Diminutif de Maman.

2 2.Observations de Libération du vendredi 05/08/2011, n°9402,p. 12.

 

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