Lettres du bled. Recueil de correspondances. Roman

Publié le par F-EDITIONSNAIRE

FICHE DE PROJET D’ÉCRITURE LITTÉRAIRE
L E T T R E S   D U   B L E D
Recueil de correspondances
Roman

 

 

                                          DSCF3001-copie-1 PROJETS D'ECRITURES

        Marie Paule, une socio économiste de nationalité française est envoyée en mission pour mettre en place, superviser et évaluer, dans un pays d’Afrique noire du centre, la République des Bissi N’kozo,  un Projet de développement agricole à la demande du gouvernement des autorités de ce pays.

 

         Les opérations à conduire sur le terrain visaient, à partir d’une connaissance affinée des filières de productions vivrières, la redynamisation tant des systèmes de production paysans de l’arrière-pays rural, que de la mise en marché des produits, afin d’assurer un meilleur approvisionnement vivrier de la capitale de plus en plus attractive des flux migratoires.

 

         Son immersion dans ces univers traditionnels africains, les villages de production vivrière et celui semi moderne des intermédiaires commerciaux, des revendeurs détaillants et consommateurs urbains qu’elle ne connaissait jusqu’ici que de façon livresque, débouche sur une mise en confrontation qui nourrit et alimente de multiples interrogations à la fois d’ordre méthodologique qu’humain.

 

         Marie Paule entreprend alors une longue et régulière correspondance avec un de ses meilleurs amis d’origine africaine, qui réside en France depuis plus d’un quart de siècle. Un fructueux échange de points de vues sur les questionnements auxquels elle se trouve confrontée depuis sa prise de fonction dans ce projet, et  pour lequel le jeune Gouvernement de cette République, récemment indépendante, a fondé de grands espoirs pour réduire sa dépendance alimentaire vis-à-vis de ses voisins mais aussi des pays situés bien au delà de sa sous-région…

 

         Tout y passe, depuis les sens et orientations des opérations de terrain dont elle en a la responsabilité, les attentes si fluctuantes et difficiles à cerner des populations locales et ses divers groupes d’intervenants dans les filières d’approvisionnements vivriers de la capitale, jusqu’aux politiques continûment actionnées dans ce pays pour redynamiser les chaînes de production et d’approvisionnement des villes de plus en plus surpeuplées au détriment des zones de production et ce, sans grands succès.

 

         On se rend ainsi compte, aux travers de la succession des opérations misent en œuvre et qu'elle délivre dans cette correspondance chargée d’émotions on ne peut plus ethnologique, littéraire et poétique, de ses perplexités, doutes et réserves quant à l’efficience des résultats attendus du projet qu’elle supervise depuis bientôt cinq ans. Les interrogations pourtant fondées sur les enjeux des programmes de développement dévoilent, non sans quelques surprises, le cercle vicieux dans lequel se sont enssérreés ces approches depuis les indépendances africaines. Politiques, développeurs, acteurs scientifiques et paysans paraissent, chacun en ce qui le concerne, ne pas porter et partager les mêmes interrogations et donc ne pas attendre les mêmes réponses. Chacun semble s'être posé des questions propres à son univers et auxquelles le terrain devrait lui permettre d'y apporter les réponses recherchées au détriment, bien sûr, du principal bénéficiaire reconnu par tous: le Paysan africain !

 

         On y approche et découvre aussi bien la superficialité de ses savoirs et connaissances accumulées sur les populations concernées, que le caractère étonnamment figé et paradoxalement encore caricatural de son correspondant, cet africain européanisé !

 

         Un double regard chargé d’humanisme et de révolte face à l’incompréhension tant décriée entre politiques, développeurs et acteurs locaux, objet des protocoles de développement imaginés depuis les unités d'études et de recherches, ces fameuses UER, installées en France.

 

             Un roman épistolaire qui mêle réalisme et modernité reposant sur une incroyable dose d'imagination, devant laquelle les lignes du "vrai" et de celui, connexe, du "faux/vrai", s'entrmêlent sans cesse mais non sans bonheur partagé.

 

Bruxelles, le 17/09/2012

 

Dieudonné L. NAIRE

 

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