LE TEMPS DES MOTS, poésie

Publié le par F-EDITIONSNAIRE

                                  LE TEMPS DES MOTS

                                                                     Poésie

 

 

Le temps des mots...

De ces mots plus profonds qu'enfouis

Plus lisibles que cachés

Eclipsant le visage de sa cousine noircie

Tel ce soudain rire d'éclats qui cache tout !

 

Des mots et leurs temps

Inconstant, variables, fragiles et divers.

De ses exès

De ses écritures composées

De ses silences

De ses "oser" défiant chacune des lettres les composant

Des épines qui les protègent,

Des caresses indélicates,

Avec tout ce qu'ils ont ?!

 

Les ramener tous à mon temps

Au seul temps de mon écriture

De mes dévoilements

Et de mes façons d'être un auteur sans sa mue

sans territoire et sans chapelle.

 

Ah ce temps des mots

Des mots de cent vers en fête

Sans rêves, sans rimes et sans messages.

 

Des mots nouveaux

Hésitant et sans saveur

Sans lieux dits et sans profondeur.

Des mots livrés à la modernité sans rives assurées


Ah pour ces temps où tout rime avec moderne

Et qui s'invite sur mes pages francophones.


Insolente, envahissante et troublante

Ma poésie moderne est sans sols, ni toît

Sans père, ni mère !

Un sans papier condamné

La balade de mes ballades coupables

Sans objet et sans combat

 

Le temps nouveau des mots de notre modernité

 

Dieudonné

Publié dans POESIE NEGRE

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L
Les mots du poète doivent trouver saveur poétique si la poésie cesse d'être moderne mais instantanée comme un cliché d'émotions. Il ne faut pas qu'ils nous parlent, vos maux mais qu'ils nous<br /> blessent, nous torturent, nous bercent, nous affligent des tourments. En fait, il faut inventer des mots "compassionnels" qui rendent les émotions contagieuses. Et si vous inventiez vos propres<br /> mots, cher frère poète ? En effet, tous ceux qui écrivent ressentent bien ce que vous traduisez si bien dans votre poème. Ecrivez hors temps car dans mille ans, les mots auront une autre<br /> "modernité"...
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F
<br /> <br /> Je pensais à cette vacuité tant du dire, du nommer les choses et leurs profils en constitution, de la perception décalée du changement en marche, de ce risque que le désir du changement ne soit<br /> dans ses intentions humanistes onfisquées par avance comme le soulignait Garaudy, vers quoi nous conduit ces temps de brouillards embtouillés de srcroît... Merci pour le commentaire<br /> <br /> <br /> <br />